Le saviez-vous ?

Saviez-vous qu'à l'entraînement, certains samouraïs pratiquaient le maniement du sabre des deux mains afin d'être prêts à toute éventualité ? C'était rare, mais quand on est samouraï, on est prêt à tout, non ?

L'idée de samouraï ambidextre fait référence à la capacité de certains guerriers à manier leur katana (la longue lame) et leur wakizashi (la lame plus courte), ou même deux katanas, dans chaque main. Cette pratique est notamment associée à Miyamoto Musashi (1584-1645), l'un des plus célèbres samouraïs, qui a développé la technique dite du « Nitô Ryû » (ou « deux sabres »). Cela demandait beaucoup de discipline, car il fallait maîtriser la synchronisation des mouvements et gérer deux lames en même temps, ce qui n'est pas du tout évident.
En réalité, on parle souvent de « dual wielding » ou d'« art de combattre à deux sabres » plutôt que d'ambidextrie pure. Tout le monde n'était pas capable de cet exploit — loin de là ! Les samouraïs qui s'y essayaient, soit par curiosité, soit pour se spécialiser, s'entraînaient intensivement, avec des exercices de précision et de coordination pour être efficaces à deux mains. Même si c'était relativement rare (la plupart préférant se concentrer sur une seule lame pour plus de puissance et de finesse), l'existence de ce style témoigne de l'esprit d'innovation des samouraïs et de leur volonté de se préparer à tous les scénarios de combat.

Le katana était souvent considéré comme l'âme du samouraï. C'est pour ça que le forgeron, lors de la fabrication, était parfois entouré de rituels sacrés : purification, prières, et méditation pour insuffler sa « bonne vibe » à la lame.

Le sabre n'était pas posé n'importe comment ! Dans la maison japonaise, on plaçait le tranchant du katana vers le haut pour limiter l'usure de la lame et signifier qu'on était en paix (on ne dégaine pas n'importe quand).

Le fameux nœud de ceinture (le sageo), qui retient le fourreau du sabre, pouvait aussi servir pour improviser un garrot ou une corde en cas de pépin. Comme quoi, un simple cordon peut sauver la mise !

Certains katanas étaient testés sur des cadavres de criminels ou de personnes condamnées. Cette pratique, appelée tameshigiri, servait à évaluer la qualité de coupe de la lame. Aujourd'hui, heureusement, on se contente de paille de riz !